Companion (2025)

pas mal flim.
ceci dit, à 15:23 c'est là où la beauté du monde se fraye un chemin dans tes veines comme le flux du 17-méthyl-7,8-didéshydro-4,5α-époxymorphinan-3,6α-diol et qui réchauffe ton cœur éteint par le froid implacable d'un hiver obscure. c'est comme l’âpreté de la vie qui se métamorphose sous tes yeux ébaubis, laissant place à la caresse des ses cheveux noirs comme la nuit alors qu'elle se penche sur toi pour déposer un baiser doux sur tes lèvres fendues par la sévérité d'une traversée impitoyable d'un désert aux périls sans fin. c'est doux comme le rire d'un enfant. le regard d'une mère aimante. attendu comme la chance qui te souris dans un moment de détresse. c'est le sens de la vie qui se révèle à toi dans un flash d'acide lysergique de qualité pharmaceutique. c'est la fin d'un chemin éprouvant mais gratifiant. le début d'un livre dans ton canapé douillet. c'est le ronronnement d'un chaton dans tes mains fébriles avant que tu ne le tue pour le plaisir. c'est du cinéma quoi. du vrai. du bon. du qui t’attrape par le colback pour te secouer de ses bras surentraînés. c'est ce que tu veux voir toute ta vie en ouvrant les yeux le matin. c'est ce que tu veux vivre dans tes rêves les plus fous. tu voudrais que l'amour de ta vie sois ainsi. intense comme un coup de pied dans les couilles ou la chatte, ou même dans les deux en même temps. intense comme cette séquence furtive mais au combien évocatrice des délices d'un paradis tant vanté par tout les vendeurs de rêves de toutes les religions. c'est pour des moments comme celui ci que la vie vaux la peine de ne pas se tuer quand on est suicidaire. c'est pour ces moments de partage quasi symbiotique. l'égal d'une communion dont dieu lui même serait jaloux. et dieu sais comme il l'est. c'est comme un brin de carbone qui se lie à un acide aminé sur un caillou dans le vide de l'espace pour donner naissance à un être complexe. c'est la métaphore du miracle. c'est les noms de dieu le f2p. c'est ce que souhaite pouvoir toucher du doigt les poètes les plus inspirés. c'est les orgasmes que voudraient donner les acteurs porno les plus dévoués. c'est la quintessence du sens trouvé dans un univers ou le sens n’existe pas. c'est le brame du cerf à la saison du ski. c'est la vie qui grouille dans chaque recoins de cette bille de roche qui flotte dans le vide immense rempli de silence de la courbure spatio-temporelle qui nous accueil. c'est le feu thermonucléaire de notre étoile qui réchauffe notre monde dans le froid sidéral au zéro absolu. c'est le goût sucré et frais d'une glace en été. c'est l'extase de conduire nu un monster-truck de 50 000 chevaux en écrasant des vieux sur les trottoirs de san andréas. c'est l'exaltation de poser un étron plus lourd qu'un nouveau née après un an d'hospitalisation. c'est l'ivresse des grand fonds. c'est le rush ressenti lors d'une libération rapide d'alcool pur pris directement par le rectum. c'est le ravissement d'un croyant touché par la prise de conscience de l'apostasie. c'est la béatitude du prêtre dans l'enfant de cœur en pleur. c'est ... c'est chaud... c'est trop... c'est ... putain ! c'est beau à 15:23.
merci la team. merci ! merci FS ! merci canne ! merci le cinéma ! merci la vie de me donner des moments ou je peux oublier que je vie dans un poumon d'acier depuis ma naissance et que je n'ai jamais vu le monde de mes yeux... si e pouvais, je trouverais l'orgasme, mais comme je suis paralytique total, alors je dois me contenter de la procuration que me donne les films, et là, je dois dire que je suis bénis des dieux (oui je suis pas rancunier), car maintenant, je sais ce qu'est le plaisir. j'ai pu le ressentir grâce à cette succession d'images aux pouvoir si évocateur. je mourrais sans peine maintenant. car même si je n'ai jamais pu ne serai ce que me masturber, j'ai pu voir le visage du plaisir. de l'extase. de mon amour qui m'aime et me souris alors que je lui caresse la main, et je vois dans ses yeux la flamme indomptable de l'amour puissant qui traverse d'un éclair le vide entre nous. merde. c'est beau comme voiture propre dans le soleil du matin. beau comme un camion putain ! beau comme ... je sais pas moi... comme un truc super beau qui brille dans le noir... comme la promesse de me faire dépuceler par quelqu'un d'autre que ma mère... parce que ça compte pas si c'est avec ta mère... beau comme du sang qui se répand... beau comme un chien qui aboie après une caravane qui passe... beau comme camion, mais j'l'ai déjà dis... beau comme un missile balistique russe qui croise un missile balistique américain, sans toucher personne au milieu... beau comme un camion encore... beau comme un verset des religions du livre, mais qui ne raconterait pas de la merde... beau comme une prostituée gratuite alors que tu as déjà dépensé tout ton RSA dans ton loyer... beau comme une fleur sur un camion beau comme un camion... beau comme le son d'un camion... beau comme l'odeur d'un camion... beau comme un bambin qui joue avec un beau camion... beau comme ... comme... si beau que je n'ai plus de mot pour dire comme c'est beau... trop beau comme dirait ma sœur... plus beau qu'une explosion nucléaire... même celles qui ont eu lieu au dessus de villes habitées... plus beau que le plus beau des art martiaux... plus beau que le taekwondo... que le viet vo dao... que le tinkiette bro... putain... cébo... vrémanbo... sibo...
merde ! j'en crève... on croirait la formation des atomes dans une supernova... on dirait un grain de pollen dans la brise d'un matin de printemps... la tempête d'amour dans le regard de ma femme... le feu dans mon cul après un défi au piment... le monde au travers d'une goutte de rosée... l'odeur de mes pets... ceux qui tueraient des militaires équipés pour la guerre chimique... on dirait la découverte du monde libre par un esclave fraîchement libéré... la douceur d'un fruit dans la bouche d'un marin atteint de scorbut... on dirait la sensation qu'un bailleur privé ressent quand il perçoit les loyers de ses locataires qui travaillent comme des chiens pour avoir droit à cette chose essentielle qu'est un logement et qui se retrouveront sans rien une fois qu'ils devront partir de cette appartement alors que le bailleur, lui aura toujours ses biens, plus les thunasses qu'il aura extorqué aux locataires... on dirait un combat entre l'abbé pierre et sœur emmanuelle... une joute verbale entre bhl et con bendit... putain c'est fou de pouvoir ressentir de telles émotions devant une fiction... c'est comme si j’étais devant un volcan en éruption mé à la télé... comme si j'étais devant un animal agonisant... une femme battue... mais contente... et un homme battant... mais pas content... et un enfant qui est devant sa mère battue et son père le battant... comme devant un grand brûlé... ou un accidenté de la route défiguré par son passage au travers de la calandre jusqu'au radiateur... en passant par le par-brise bien sûr... comme devant un chat écrasé bien au milieu de son corps de félin... et qui à chier et dégueulé en même temps... comme devant une longue description aussi surprenante que comique, que dérangeante, que dégueulasse, que poétique mais pas vraiment... comme être devant un assassin aux mains ensanglantées et au regard froid de cadavre sans vie... c'est comme être devant ta propre mort sans rien pouvoir faire... c'est du putain de spectacle !!!!! phoque !!!! toute l'expression humaine en une paire de secondes... l'humanité résumé en un borborygme... pfiou ... céouffe... dingue... "puissant" dirait libération... "truculent" dirait le monde... "une claque" dirait la croix... "un coup de poing" titrerait BMFTV... "cépro, beaucoup pro" dirait pro sur céniouze... "hébé" dirait ma grand mère... "il a une tête de gland lui" elle poursuivrait... "il fait peur un peu" conclurait elle... "appel les pompier mamie fait un AVC" finirais je par dire... puis je terminerais par "zeubi elle en est morte".