Predator: Badlands (2025)

J’ai globalement aimé Predator: Badlands, surtout sa première heure, que j’ai trouvée très solide.
Le sacrifice et la mort du frère de Dek sont efficaces émotionnellement : la mise en scène fonctionne, les personnages sont bien posés, et j’ai été sincèrement touché par cette séquence. À ce niveau-là, le film fait le job.

Côté action, on est clairement dans le Badlands : la planète est ultra-hostile, et soyons honnêtes, un humain n’y survivrait pas une heure(à part Riddick ). Le renouvellement de la formule était risqué, mais pour moi, le pari est réussi.

En revanche, les 30 dernières minutes m’ont paru moins rythmées, notamment la partie où Dek part secourir Thia et la mère de Bud. Ce n’est pas raté, mais ça traîne un peu comparé à la tension installée auparavant, parce que dégommer des synthétiques aussi facilement que des humains ... bon moyen .

L’introduction de la mère de Dek est en revanche très intéressante pour la suite : l’idée de femelles Yautja est inédite dans la franchise et ouvre clairement la porte à de futurs films.

Je suis un grand fan de la saga Predator : j’ai aimé tous les films, du premier jusqu’à Alien vs Predator(J'ASSUME!!!) — à l’exception de l’ignoble The Predator, que je considère comme un accident industriel.
Et c’est là que se situe mon principal reproche : Badlands rend les anciens Predators presque ridicules.
Pendant que certains galéraient face à des humains, Dek affronte des créatures monstrueuses, chacune mériterait son propre film d’horreur, avec en ligne de mire le super-prédateur de la planète, sans oublier les synthétiques . Forcément, en comparaison, les chasseurs des films précédents(hormis AVP) passent pour des petits joueurs, des chasseurs du dimanche , des branleurs quoi .

Ce n’est pas un problème de mise en scène ou de respect du lore, mais bien de choix des proies, qui démystifie rétroactivement les Predators “classiques”.

Malgré ça, le film reste solide et audacieux.