L'excellent ancien flic Olivier Marchal fait rarement dans la demi mesure, une fois de plus il met en scène des événements très proches de la réalité.

Quand on sait le nombre quotidien de morts liés aux trafics à Marseille (capitale du Maghreb), les corruptions diverses et variées tant dans les rangs de la police que dans les sphères politiques, on ne peut que constater que cette série est loin d'être une fiction, malheureusement.

Certes c'est une énième série du genre, mais celle-ci est réalisée par un pro du terrain, et la plupart des acteurs sont des références.

On peut également dire qu'on en a marre de ces gens du milieu marseillais et de leurs violences mortelles, mais Marseille n'est pas la seule ville atteinte par ces fléaux.

Concrètement l'idéal serait de missionner l'armée française et ses troupes d'élite pour nettoyer tout ça, partout où ces criminels sévissent, ou alors légaliser cette drogue en enrichissant l'état français.
Carte blanche pour éradiquer définitivement les actes de ces diablotins, qu'ils soient maghrébins, des pays de l'Est ou extraterrestres.

Et pourtant, dans l'épisode 4 à 41mn30, on entend du vrai Victor Hugo à travers la voix de Shurik'n d'iam, de la prose qui revient à dire ce qu'il avait écrit en son temps : "Qu'est ce qu'un homme, c'est quelqu'un qui lutte." Encore faut-il avoir le courage de lutter contre les démons, y compris ses propres démons.

Pour conclure, encore selon Victor Hugo : "il n'y a pas de mauvaises herbes ni de mauvais hommes, il n'y a que de mauvais agriculteurs."