trop un côté psycho mal foutu et incohérent. y a du bon, mais noyé dans le moins bon.
c'est basé sur le schéma dallas (oui la série dallas avec ji air et ouingue sauce fantastique), qui exploite l'usage scénaristique de comportements asociale et le développement des déboires affectifs des personnages dans un contexte confus, ce qui permet d'étirer l'histoire le long d'un arc narratif sans fin, pour avoir l'occasion de faire cent mille saisons.
les habitants de cette communauté forcée, passent leur temps pour les personnages principaux (les autres n'existe pas), à se cacher les choses entre eux. ils ne s'organisent pas collectivement pour obtenir des réponses (là je parle de toute la communauté aussi), ni pour se barrer (sauf pour des exceptions ne mettant pas en danger l'étirement scénaristique de la série, au contraire).
tout est prétexte pour un touiste, une embrouille, un problème.
c'est une communauté de bovins amorphes. alors qu'ils sont un paquets. ils semblent dépourvu de cerveaux sauf pour les persos principaux, qui se comportent comme des petits chefs dictant aux moutons sans personnalités comment faire pour rester là alors qu'ils veulent tous se barrer (oué, j'me répète).
on dirait qu'ils sortent tous du ventre de leur mère et n'ont pas d'autre plan que de reproduire une société hiérarchisée avec dirigeants minoritaires qui décident pour tout le monde majoritaire , citoyen de second plan (ceux à qui on ne dit pas la vérité pour les protéger), flic, prison et peine de mort. des cons. (ça c'est de la flemme scénaristique, ou pas). dans les deux cas c'est pas bon.
c'est looong et pas beau (les images, la lumière, les plans sont moches) pas de thème musicale fort, ni d'ambiance sonore immersive.
l'idée de base est pas mal, mais traitée pour faire durer le suspens et on voit les ficelles.
je regarde en sautant les passages qui m'ennuient. certains épisodes ne servent presque à rien.
les personnages qui pourraient faire avancer leur compréhension du monde (et la notre) sont systématiquement antipathiques et méchants pour pouvoir les buter avec l'aval du spectateur qui n'a pas développé d'affection pour eux, ou empêchés par leurs comportements débiles ou fou, de collaborer immédiatement avec les autres, permettant encore une fois d'étirer la série sur plus de temps. (les ficelles)