Le hasard a fait que la série sorte aux moments des " mises en lumière " des féminicides, des VIOLENCES faites aux Femmes, des Marches, des "consciences". C'est aussi la vraie mise en lumière des CARENCES de la "Justice " TOTALEMENT IMPUISSANTE faute de textes et de moyens face aux atteintes, aux actes, délits, à son manque d'écoute, de suivi, d'empathie...( non non pas d'affect surtout pas, cela pourrait te rendre Humain)! Bref un portefeuille, un porte-monnaie qu'a Le Ministère ou le Secrétariat bien malingre et souffreteux. Et on nous donne des pansements pour soigner des plaies... (Et puis je crois faut d'abord soigner les hommes et femmes qui se comportent en bourreaux) ... Changer le lexique, voter, entériner et établir de nouvelles lois et former les intervenants... RAPIDOS! Et pas dans "Combien? Encore!!!" Ne pas sembler outragés et conscients de et des embarras du moment...

Hommages aux Impressionnistes qu'on voit dans cette magnifique reconstitution comme Caillebotte entre autres, les immeubles Haussmanniens J'ADORE! Décors et costumes un plaisir pour mes yeux.
Le début de l'incendie, l'embrasement et scènes de paniques orchestrés par" La Marche Turque" j'ai trouvé cela déplacé....
Malgré les fastes, on boit plus de pétillant que de Champagne ou éventé. Je ne reviens pas sur ces tragiques faits et les comportements de certains toujours d'actualité comme la lâcheté, le pouvoir, l'impunité, le patriarcat, l'égocentrisme, la cupidité, l'intolérance, la routine quoi...
Ces 3 survivantes, les 3 Phénix se sont métamorphosés à tout jamais. Elles se sont émancipées contre les injonctions des Hommes et des codes. Désentravées elles sont libres... Je vais pas divulgâcher.
J'ai trouvé perso Audrey Fleurot risible parfois alors que dans la superbe série " Engrenages " elle est plus crédible dans son rôle d'avocate en "garce fatale" Josiane Balasko ( j'aime bien la personne comme sa potesse -famille Catherine Ringer) dans son rôle de "MÈRE À TOUT PRIX" matriarcale,acariâtre, blessée s'avère généreuse refusant le deuil de sa fille (comment dit-on déjà?) et qui fait un transfert.
Mention spéciale pour Gilbert Melki pour l'incarnation de cet odieux personnage, j'ai aimé le haïr.
Série non addictive qui se voit et se boit avec son thé ...